Poème du mois de Juin
Orage
Dans la mémoire d'un ciel gris
La pluie d'effondre
Une feuille encore jeune l'accompagne
Et les oiseaux se taisent...
Orage des chemins perdus
Torrents d'un seul instant
Qui pourra croire au midi de l'été
Que le thym et la lavande ont tremblé?
Une trace en témoigne
Sillon dépourvu d'espérance
Et ces cailloux
Semés sur la grand route...
Haute Provence
Visage buriné
Pays violent et doux
Au sourire de miel
Une feuille encore jeune
Un oeil inquiet
Des nuages sans bergerie
Surveille le troupeau -
Enigme du ciel bleu...
( 5/6/13)
Poèsie - Passion
Sur "Les sentiers de la poésie" 30 ans de poésie et de rencontres de poètes que j'aime (René CHAR, René-Guy CADOU, Saint John PERSE...)
lundi 17 juin 2013
Poème du mois de Juin
Orage
Dans la mémoire d'un ciel gris
La pluie s'effondre
Une feuille encore jeune l'accompagne
Et les oiseaux se taisent...
Orage des chemins perdus
Torrents d'un seul instant
Qui pourra croire au midi de l'été c
Que le thym et la lavande ont tremblé ?
Une trace témoigne
Sillon dépourvu d'espérance
Et ces cailloux
Semés sur la grand route...
Haute Provence
Visage buriné
Pays violent et doux
Au sourire de miel
Une feuille encore jeune
Un oeil inquiet
Des nuages sans bergerie
Surveille le troupeau -
Enigme du ciel bleu...
Orage
Dans la mémoire d'un ciel gris
La pluie s'effondre
Une feuille encore jeune l'accompagne
Et les oiseaux se taisent...
Orage des chemins perdus
Torrents d'un seul instant
Qui pourra croire au midi de l'été c
Que le thym et la lavande ont tremblé ?
Une trace témoigne
Sillon dépourvu d'espérance
Et ces cailloux
Semés sur la grand route...
Haute Provence
Visage buriné
Pays violent et doux
Au sourire de miel
Une feuille encore jeune
Un oeil inquiet
Des nuages sans bergerie
Surveille le troupeau -
Enigme du ciel bleu...
mardi 23 avril 2013
Poème du mois de Mai
Mon chien
Il est venu vers moi mon chien
Ses ailes dépliées brillaient d'étoiles neuves
Car il était poète mon chien
Parfois même il se comportait en chien
Mais moi je savais bien quand il fermait les yeux
Qu'il rêvait d'ailes bleues où poser son amour
Et des poignées d'étoiles neuves ...
Mon chien
Il est venu vers moi mon chien
Ses ailes dépliées brillaient d'étoiles neuves
Car il était poète mon chien
Parfois même il se comportait en chien
Mais moi je savais bien quand il fermait les yeux
Qu'il rêvait d'ailes bleues où poser son amour
Et des poignées d'étoiles neuves ...
Poème du mois d'Avril
La plus belle des turbulences
A l'angle des rues sombres
Là où la mort a domicile
L'enfant
Comme un grand porche de lumière...
Que de la ville ensommeillée
Un cha nt de joie lave le ciel
La sève nourricière
S'étend de l'arbre au berceau d'osier pur...
Qui donc voyage en ce lieu clair
Encore absent des mots et parole de feu?
Au parchemin des siècles et des siècles
Le grand livre est ouvert...
Communion communion
Il n'est de cathédrale que d'azur
La sève nourricière éclaire chaque rue
L'éclair au dos courbé a fait s'enfuir la mort
Et sur l'horizon entrouvert l'enfant
Comme un grand porche de lumière ...
(7/4/13, pour Gabin )
La plus belle des turbulences
A l'angle des rues sombres
Là où la mort a domicile
L'enfant
Comme un grand porche de lumière...
Que de la ville ensommeillée
Un cha nt de joie lave le ciel
La sève nourricière
S'étend de l'arbre au berceau d'osier pur...
Qui donc voyage en ce lieu clair
Encore absent des mots et parole de feu?
Au parchemin des siècles et des siècles
Le grand livre est ouvert...
Communion communion
Il n'est de cathédrale que d'azur
La sève nourricière éclaire chaque rue
L'éclair au dos courbé a fait s'enfuir la mort
Et sur l'horizon entrouvert l'enfant
Comme un grand porche de lumière ...
(7/4/13, pour Gabin )
jeudi 31 janvier 2013
Poème de Février
La poésie est mémoire. En Février 1994, Katia Bengana, lycéenne Algéroise de 17 ans, est assassinée
pour avoir refusé de porter le voile. Qui s'en souvient ?
A Katia Bengana
A la croisée des routes de la vie
Là où l'ombre et le soleil dessinent l'horizon des interdits sacrés
Elle marchait seule
Oeil et cheveux trop clairs pour ne pas offenser
Le fanatisme noir qui lance des appels...
A la croisée des routes de poussière
Un vent de sel ose sa main dans ses cheveux
Un goéland très haut cherche en vain l'eau du ciel dans son regard de perle claire...
Elle est étendue seule
Trop libre pour ne pas offenser
Le fanatisme noir qui lance des appels...
On la vit dans la nuit donnant la main à un cri rauque
Et le vent trop salé traversait sa poitrine
Et des coiquelicots fragiles parlaient de sang en contemplant son ombre déchirée
A la croisée des routes de la mort...
La poésie est mémoire. En Février 1994, Katia Bengana, lycéenne Algéroise de 17 ans, est assassinée
pour avoir refusé de porter le voile. Qui s'en souvient ?
A Katia Bengana
A la croisée des routes de la vie
Là où l'ombre et le soleil dessinent l'horizon des interdits sacrés
Elle marchait seule
Oeil et cheveux trop clairs pour ne pas offenser
Le fanatisme noir qui lance des appels...
A la croisée des routes de poussière
Un vent de sel ose sa main dans ses cheveux
Un goéland très haut cherche en vain l'eau du ciel dans son regard de perle claire...
Elle est étendue seule
Trop libre pour ne pas offenser
Le fanatisme noir qui lance des appels...
On la vit dans la nuit donnant la main à un cri rauque
Et le vent trop salé traversait sa poitrine
Et des coiquelicots fragiles parlaient de sang en contemplant son ombre déchirée
A la croisée des routes de la mort...
vendredi 28 décembre 2012
Le poème du mois : JANVIER
Nouvel an
A l'an nouveau le pain et le raisin
Et la table de chêne
Pour la main des amis
A l'an nouveau le ciel et l'oiseau rouge
Très haut dans son ascèse
Au-delà de lui-même
A l'an nouveau le signe de l'enfant
Comme un rtempart fragile
Au néant qui nous suit
Et pour fêter le soleil et la neige
La vie en ses eaux claires
Dont nul ne sait la source
A l'an nouveau vendange d'espérance
Et la première fleur
Pour la main des amis...
( in : " Les sentiers des la poésie " p 248 éd.Arcam
Nouvel an
A l'an nouveau le pain et le raisin
Et la table de chêne
Pour la main des amis
A l'an nouveau le ciel et l'oiseau rouge
Très haut dans son ascèse
Au-delà de lui-même
A l'an nouveau le signe de l'enfant
Comme un rtempart fragile
Au néant qui nous suit
Et pour fêter le soleil et la neige
La vie en ses eaux claires
Dont nul ne sait la source
A l'an nouveau vendange d'espérance
Et la première fleur
Pour la main des amis...
( in : " Les sentiers des la poésie " p 248 éd.Arcam
Le poème du mois DECEMBRE
Drame en plein ciel...
Noël ayant vieilli
Dieu lui offrit
Pour cheminer vers tant de cheminées
Le plus beau des vélos
Avec devinez quoi ?
Un moteur électrique
Dans un papier cadeau !
Waouh! se dit Noël
Plus de côte tout est facile
A moi le chemin bleu des cheminées
Je vais rentrer plus tôt là-haut près des étoiles!
Hélas hélas, au bout de peu de temps
La batterie avait rendu son âme!
Restait à pédaler
A transpirer au bord des cheminées...
Désolé mon bon Noël
Dit Dieu en souriant
Je n'étais pas au courant!...
C.Braun 29/11/2O12
Drame en plein ciel...
Noël ayant vieilli
Dieu lui offrit
Pour cheminer vers tant de cheminées
Le plus beau des vélos
Avec devinez quoi ?
Un moteur électrique
Dans un papier cadeau !
Waouh! se dit Noël
Plus de côte tout est facile
A moi le chemin bleu des cheminées
Je vais rentrer plus tôt là-haut près des étoiles!
Hélas hélas, au bout de peu de temps
La batterie avait rendu son âme!
Restait à pédaler
A transpirer au bord des cheminées...
Désolé mon bon Noël
Dit Dieu en souriant
Je n'étais pas au courant!...
C.Braun 29/11/2O12
Inscription à :
Articles (Atom)